Mardi 21 décembre 2010 à 23:12

Ce soir, c'est le solstice d'hiver.

Un grand projet avait été fait. Le genre de projet qu'on ne fait qu'une fois dans sa vie: Finir un jeux vidéo en une nuit, pendant CETTE nuit. Mais projet abandonné, donc, tant pis, faisons autre chose.

Parlons du solstice lui même.

Comment expliquer qu'un tel phénomène ait fasciné autant les êtres humains? J'veux dire... Je suis censément ce que l'on appelle un "homme évolué" (C'est à dire que je sais me servir de machin électronique quoi.) Pourtant, je ne m'en rends pas compte qu'aujourd'hui -Disons plutôt à la nuitd'hui- est la plus longue nuitée de l'année! 

Alors comment une bande d'énergumènes barbus a pu comprendre, et schématiser un tel processus?

D'accord, d'accord, ce n'était réservé qu'à une minorité de barbus. Ouais. 

Mais quand même! 

Bref. J'me suis paumé dans ma réflexion moi. Si tant est qu'il y en avait une.

J'aime la lune. Ouais, c'presque pareil que le solstice! Elle était pleine aujourd'hui. je la voyais de ma chambre, et, comme au presque-pas-si-bon-vieux temps, je lui ai causé en fumant.

C'est absurde non? 

Que rajouter de plus? Je me sentais énormément inspiré en commençant cette article, mais au final hum... Non, je n'arrive guère à formuler... Tant pis hein?


Cela sera suffisant. AH non! Je dois reprendre la basse. Et me mettre plus sérieusement à la programmation web. Le reste viendra. 

Mercredi 15 décembre 2010 à 12:23

 Commencer et finir quelque chose m'est toujours une chose ardue. De même que je ne saurais pas conclure cet article, je ne sais guère comment le commencer.

Mais le thème en sera la fuite.

C'est un mot bien choisi non? Rien que son évocation me fait penser à quelque chose de discret. De rapide. Qui glisse et pars au loin.

Quand on me demande, je commence à répondre que mon plus grand rêve est de voyager. Loin. Partout. Longtemps. Mais que je souhaite finir mes études avant.

Mais c'est faux. Ce n'est pas voyager dont j'ai envie.

Non.

Je veux fuir.

M'enfuir. 

Loin de tout. Loin de mes échecs, de mes réussites, de mes amours, mes détestés... La fuite, purement et simplement. Sans trop me retourner.

Et, une fois que je serais loin de tout, je cesserais de courir. Je me poserais. Dans un endroit frais. Ombragé. Peut être un peu de végétaux? Sans trop de gens autour.
Et une fois là... Je réfléchirais à tout ce que j'ai effectivement perdu. Si cela est une perte grave. Une perte définitive. Je prendrais du recul. 

Je me rends compte qu'il est illusoire d'espérer réussir dans ce que je fais actuellement. Je me suis fourvoyé en y allant. J'irais jusqu'au bout certes. Mais je compte bien m'enfuir après. 
Et c'est assez effrayant.

Mercredi 1er décembre 2010 à 16:38

Et hop, un nouvel article.

C'est rare. C'comme ça, il me faut du temps avant de trouver ce que je peux bien raconter.

Et encore même là, je ne sais pas trop comment formuler ce qui me tourne dans la tête.

Commençons par une interrogation:

Vous est il déjà arrivé d'avoir la sensation de vous détacher petit à petit de tout? Tout ce qui vous arrive ne vous provoque rien de plus qu'un vague froncement de sourcils, un rapide examen, et on laisse de côté.

On n'oublie pas non. Juste que cela n'arrive pas à vous intéresser suffisamment.

Je ne vois guère comment continuer.

Je vais donc me contenter de balancer des bouts de phrases, et cela suffira largement.

Toi, unique lecteur lecteur régulier, je tiens à toi. J'ai beau être un vrai salopard qui t'énerves de plus en plus, tu parviens, même au travers de mon désabusement, à ce que l'idée de ta perte m'emplisse d'un profond chagrin.

Et, tu es sans doute la seule personne à qui je ne sois réellement attaché. A ce point je veux dire.

http://paranoid.truth.cowblog.fr/images/articleblog.jpg
Changement de sujet: 
Marcher dans 30centimètres de neiges n'a pour seul effet que de renforcer mon envie de partir. Loin. Très loin. Dans un endroit avec encore plus de neige sans doute. Un endroit où je pourrais... Où je pourrais quoi? 
Après tout, quel est donc mon souhait le plus cher? Je me rends compte actuellement que je n'en ai pas. 
Je ne suis pas quelqu'un de motivé. De sociable. De bavard. 
Et, malgré tout mes efforts pour faire semblant de l'être, les gens se rendront forcément compte que je ne fais rien de plus que de jouer un jeu.
Alors, oui, de quoi ai-je envie?
Mon Nihilisme me pousse à répondre: De rien. Et c'est très bien comme ça. Va donc accomplir ta destinée qui est de partir t'isoler loin de tous, ayant pour seul contact tes souvenirs emplis de regrets. Pars. Enfuis toi, ne te retourne plus jamais. Parce que de toute façon sais tu? Il n'y a personne pour te regarder partir. Et encore moins pour te crier de revenir.

Une autre part me dit d'attendre. Que demain sera forcément mieux. Et si ce n'est pas mieux demain, cela le sera plus tard. Elle me murmure que pour chaque moment moisi que je passe, il y en a un sublime qui m'attends. Je dois juste attendre.

La question sur laquelle se rejoigne ces deux entités étant: Et si, c'est en partant qu'arriveront des trucs sublimes? Qu'enfin, j'aurais une vie sociale intéressante? Une passion intense pour quelque chose? Au lieu de rester ici, bêtement à attendre que les choses se déroulent comme je le souhaite?

Et si, au final, une telle chose n'arrivais JAMAIS? Et si je passais toute ma vie à attendre? Une telle idée m'est insupportable. Et, Être Moi Futur, je t'en conjure: Ne passe pas ta vie à attendre. Fais quelque chose. Pars voyager. Je t'en supplie même. Sinon, je puis m'arranger pour que tu n'existes même plus. Fais attention mec, j'ai un moyen de pression sur toi que tu n'as pas.


Bref.

Je n'ai plus aucun espoir. Mais le plus effarant étant que cela ne m'attriste même plus. Je l'accepte. Et je n'attends rien. 
Un peu comme si de la neige recouvrait tout. Lissait tout. Ma métaphore est minable. Mais la neige commence à m'obséder.


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