Tu as remarqué? Plus d'habillages décents. Fini. On jette les fioritures. On laisse le blog moche, et banal.

Ce n'est pas l'habillage qui est si important. Puisque de toute façon, je ne cherche pas (plus) à attirer les gens. 

Je vis dans le regret perpétuel, cher lecteur. 

Je viens de m'en rendre compte. Enfin, pas tout seul naturellement. Tout seul, j'ai à peu près la clairvoyance d'une moule.
Tout ce qui m'arrive, je regrette que cela ne se soit pas passé mieux. Et cela, en réalité, me pourrit la vie.

POUR DE VRAI.

La question étant: Comment se débarrasser de ses regrets? Comment ne plus vivre en étant en conflit perpétuel avec le monde environnant?

Sans doute que c'est facile à faire. Sans doute qu'il faut juste se laisser aller, ne pas réfléchir outre mesure.

Mais sans doute que je fais fausse route. 

Une chose est sure, je compte trop sur les autres pour me mettre de bonne humeur. De moi même, je n'y arrive quasiment pas.

Quasiment. Donc tout espoir n'est pas perdu non plus. 

Autre objection de mon moi: Si tu n'es plus un aigri de la vie cynique, que seras tu? Comment arriveras tu à t'identifier, toi, par rapport à tout les autres gens? Comment se démarquer? Peut être n'es tu voué qu'à être cela non?
Puis, tu partiras vivre en ermite, encore plus aigri. 


A ce moment là, j'essaye de le faire taire. Mais il soulève un point important. Comment savoir qui je suis, si je n'ai pas un caractère bien défini? Comment ne pas se dégouter en songeant que je pourrais être un simple pigeon toujours trop gentil et attentionné?

Ce cynisme est une armure en quelque sorte. Constitué de plaque de regrets forgés. Une armure pas toujours efficace ceci dit. Mais plutôt lourde.

Je suis sur qu'il existe un moyen. De hum... Conserver cet humour froid et mordant, ce cynisme, en laissant les regrets. C'est forcément possible non?
Je l'espère.

Ce sera tout.