Lundi 31 janvier 2011 à 0:57

 
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 Il n'est pas tard. J'ai passé un bon week end. Alors pourquoi faut t'il que je foire toujours autant?

Pourquoi CETTE personne a toujours autant d'influence? Pourquoi je n'arrive pas à trouver LE point d'équilibre? Je dois vraiment être quelqu'un de mauvais. 

Non, pas quelqu'un d'excessivement méchant. Quelqu'un de banal, désinteréssé de tout, même de sa propre personne.

Je ne dis pas cela pour que l'on me plaigne, naturellement. Je n'aime pas cela. Me faire plaindre.

J'écoute. J'essaye de prendre note. Mais elle ne reconnait pas mes efforts. Peut être que j'en fais réellement de moins en moins?
En fait...


Je pense que je suis en train d'organiser ma disparition. Pas forcément en tant qu'être vivant. Mais en tant que personne. Intuitez vous la nuance? 

Lentement, je laisse effectivement tout couler. Je ne fais pas grand chose pour que les choses aillent mieux. Je ne fais même rien.

J'ai perdu toute envie de me battre. De trouver une réponse, une solution, n'importe quoi.

Je sais pourtant que ce sont là des choses importantes. Que si je ne me bouge pas, du tout, je deviendrais ce que je n'ai jamais voulu être.

Mais... J'en ai assez de lutter contre moi. De ne pas vouloir faire ce pour quoi je semble être fait.
Il parait que j'avais une tronche à faire un bac L, je ne l'ai pas fait. Il parait que j'ai une tronche de fumeur, je ne fumais pas.

Mais maintenant oui.

Je pense qu'on à la tête de ce pour quoi l'on est fait, que ça nous plaise ou non. Il est donc probable que j'ai une tête de connard, destiné à n'être qu'un connard de plus.

Cela m'aurait considérablement déprimé avant. Maintenant... Je me sens résigné. Et si vraiment je ne le supporte pas, ma fuite, ma disparation, reste une solution des plus envisageables.

Puisque qu'il semblerait que je l'organise de moi même.
Peut être est il temps de simplement dire au revoir? Celui que vous avez connu n'existe plus. Voici un nouveau moi, moins fort, moins drôle, moins vindicatif que le précédent. Qui, sous ses airs ultra-assurés et orgueilleux, se déteste un peu plus.

La version précédente était probablement mieux. A force de se sentir peu sur de soi, il allait plus facilement à l'écoute des autres. En espérant qu'on le lui retourne sans cesse.

Je ne suis pas du genre à faire des phrases bateaux du style "La vie ne m'a pas fait de cadeaux, mais je garde la tête haute, et j'avance."
Je dirais plutôt: "Je ne me suis jamais intéressé à rien finalement. Je n'avance pas, et garder la tête haute ne sert à rien quand on est à 600mètres de profondeur."


Mes Demoiselles, Mes Sieurs, bonsoir.

Dimanche 2 janvier 2011 à 21:47

 Les gens dans ma tête

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Il y en a beaucoup.

Le premier que je vais introduire, c'est celui que je considère comme moi: Le DRH. Celui qui s'occupe de virer et d'engager les gens. Celui qui décide plus ou moins lequel va apparaître. Enfin, il ne décide pas spécialement, mais il en faut bien un pour faire semblant de gérer ce truc. Sinon, ça explose v'voyez?


Le deuxième, c'est le blasé. Celui qui s'en fout de toi, que rien n'intéresse, qui n'attend plus rien, ne demande plus rien, et se contente de regarder le monde qui l'entoure avec un vague sourire. Mais surtout, SURTOUT, il n'interviens jamais.

Le troisième: Le Nihiliste. Assez proche du blasé, mais avec une subtile différence: Il intervient. Il mords. Il pique. Il dérange. Il choque, blesse, et s'en réjouis. Toute les formes d'humours, sont bonnes à utiliser tant que l'autre réagis.


Le quatrième: L'enragé. Celui qui rêve de tout faire sauter. D'attaquer quelqu'un dans la rue, sans raison. Juste pour se calmer les nerfs. Juste pour montrer au monde la violence des humains. Mais généralement, il se fait assez rapidement calmé.


Le cinquième: L'altruiste. Celui qui aime les gens naturellement. Qui les aide, sans rien attendre en retour. Qui souhaite changer le monde, en mieux. 

Le sixième: Le "Chevalier Servant". Plus que l'altruiste, il est d'une loyauté indéfectible envers quelque personnes. Il est même prêt à tout pour aider l'autre, du moment qu'on lui annonce que sa présence est requise. Ou même mieux, qu'il le comprend.

Le septième: L'enfant terrorisé. Celui qui s'effraye d'un reflet dans le miroir. Qui crains le monstre derrière son dos. Qui flippe à l'idée qu'un monstre lui court après.

Le huitième: L'enfant émerveillé. Lui, contrairement à l'autre, il se réjouit d'un rien. La neige qui tombe, les insectes qui vivent, la pluie qui tombe, la lune qui approche, les histoires fantastiques...


Et se sera tout. Naturellement, il y en a d'autre,mais ils présentent surtout de subtiles variations par rapport aux autres. Des sortes de suppléants donc.
 
 
 

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